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Qu’est ce que la précarité menstruelle ?
La précarité menstruelle c’est tout simplement lorsqu’une femme réglée à des difficulté d’accès ou des difficultés financières pour se procurer des protections hygiéniques et des produits d’hygiène pour ses menstruations.
Pour le rappeler les règles font partie du cycle menstruel de la femme qui lui se constitue en trois phases (menstruation, ovulation et phase post-ovulatoire) et dont les règles représente environ 7 jours en moyenne par mois dans la vie d’une femme.
Malheureusement de nombreuses personnes ignorent encore l’existence de cette précarité menstruelle sachant que les règles de la femme représentent environ 10% de sa vie, c’est inconcevable.
L’Institut français d’opinion publique a réalisé un sondage en février 2019 révélant que la précarité menstruelle touche 1,7 million de femmes en France.
De plus, fin 2020 un autre sondage auprès de plus de 6 500 étudiantes, démontre que 13 % d’étudiantes déclarent « avoir déjà dû choisir entre des protections et un autre objet de première nécessité ».
Concrètement, qu’est ce que la précarité menstruelle ?
Des origines mondiales
Des protections hygiéniques trop chères
- Coût des produits et des protections hygiéniques.
L’origine principale de la précarité menstruelle est le coût des produits hygiéniques.
Une femme sur dix ne pourrait pas avoir accès à ces produits dans le monde.
- Le manque d’information et d’accès aux protections hygiéniques.
Dans certains pays où le sujet est très tabou, certaines femmes, en général les jeunes femmes ne sont pas suffisamment informées pour savoir comment se protéger pendant leurs règles.
Des conséquences majeures : de nombreuses femmes sans accès aux protections
- Principale conséquence dans le monde: l’exclusion des personnes réglées, dont le décrochage scolaire. En effet, les jeunes filles s’abstiennent la plupart du temps d’aller à l’école quand elles ont leurs règles et qu’elles sont victimes de cette précarité (elles peuvent manquer jusqu’à 145 jours de cours dans l’année).
- Les femmes sans abris sont très souvent touchées par la précarité menstruelle en raison du coût des protections hygiéniques.
- Les femmes en prison dans le monde certaines femmes n’ont pas accès aux protection hygiéniques et doivent en fabriquer elles-même.
- Majeur conséquence : ces femmes en précarité menstruelle ont tendances à fabriquer leurs protections hygiéniques elles mêmes ce qui n’est pas conforme aux règles sanitaire et peut même causer des infections urinaires ou des démangeaisons.
Où en est la précarité menstruelle ?
Les avancées dans le monde.
500 millions de femmes dans le monde.
L’organisation mondiale de la santé estime que plus de 500 millions de femmes vivent dans la précarité menstruelle.
Amérique du Nord :
2016 : la ville de New York met à disposition des protections hygiéniques gratuites dans les écoles publiques, les centres pour sans-abris et les prisons.
En Écosse :
2018 : Les écoles et universités mettent à disposition des protections hygiéniques gratuites.
2020 : Même si dans les faits, les protections hygiéniques étaient déjà en accès libre dans les écoles, les universités et d’autres endroits publics, cela est maintenant inscrit dans la loi.
Le gouvernement écossais a lancé une mesure contre la précarité menstruelle, la loi garantit désormais la distribution de protections hygiéniques dans tous les lieux publics.
Cette opération est chiffrée à 28 millions d’euros. Il s’agit d’une première mondiale dans la lutte contre la précarité menstruelle.
En janvier 2021, le Royaume-Uni a supprimé la « taxe tampon » sur toutes les Protections hygiéniques.
La précarité menstruelle en France
1500 distributeurs de protections sur l’ensemble des campus pour la rentrée 2021
Malgré le fait que depuis la dénonciation de la précarité menstruelle aucune grande mesure n’avait été prise, on remarque depuis 2019 une constante évolution en France mais si elle reste trop lente.
En 2015 :
- Le collectif Georgette Sand dénonce la taxe sur les protections hygiéniques dites “taxe tampon”.
- La baisse du taux de TVA sur les protections hygiéniques passant de 20 % à 5,5 % suite à un premier rejet de l’idée à l’assemblée nationale.
En 2019 : Rapport parlementaire recommandant l’expérimentation de mise à disposition de protections hygiéniques gratuites dans les lieux fréquentés par les personnes précaires comme les universités par exemple.
En Décembre 2020 : Le gouvernement alloue cinq millions d’euros à la lutte contre la précarité menstruelle pour l’année 2021.
En février 2021 :
La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, annonce la mise en place des culottes périodiques gratuites pour les étudiantes « les résidences universitaires et les services de santé universitaires seront équipés en distributeurs de protections hygiéniques gratuites et respectueuses de l’environnement ». Avec comme objectif 1500 distributeurs en place “sur l’ensemble des campus” pour la rentrée de 2021.
Rapport parlementaire du gouvernement sur les protections hygiéniques
En 2019, le rapport parlementaire évoque les points suivants :
1/ L’éducation
Les règles apparaissent de plus en plus tôt, d’après le gouvernement il est recommandé d’aborder le sujet dès la 6ème, tout en dissociant au départ les règles de la sexualité.
2/ La composition des protections périodiques
Saviez-vous que les fabricants de protections périodiques ne sont pas obligés d’indiquer leur composition ?
De plus, si on cherche à connaître la composition exacte des serviettes hygiéniques et des tampons ou autres, nous avons réellement des difficultés à les identifier.
3/ Des mesures pour lutter contre la précarité menstruelle
Mise à disposition de protections hygiéniques dans les lieux publics (université, hôpitaux, écoles, etc…), plus d’attention accordée aux femmes en prison et aux SDF notamment par des dons aux associations.
Où en est la précarité menstruelle en résumé ?
Depuis 2015, le sujet de la précarité menstruelle est entré dans les grands sujets de débat et de décision.
En effet, même si le problème de la précarité menstruelle n’est malheureusement toujours pas résolu, le sujet évolue néanmoins.
Le travail des associations est fabuleux et est récompensé, les nombreuses associations dénonçant la précarité menstruelle luttent constamment pour résoudre cette précarité et cela commence enfin à se faire sentir.
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